Le meilleur moyen de faire comprendre, c’est de faire sentir.

Voilà pourquoi je choisis le format d’une conférence dansée et musicale pour raconter la samba. Là où se mêlent rythmes, mélodies et paroles, au même titre que dates, ressentis et anecdotes, il devient pertinent d’interroger notre façon de faire l’expérience de la production de connaissance.

 

Tels des calques, sont mis en transparence le contexte socio-historique, le sens et les doubles sens des paroles, le pincement d’une note, la ferveur d’une caisse claire, le port d’une reine de samba, le double jeu d’une colonne vertébrale.

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Une création pluridisciplinaire?

Pas exactement.

Comme c’est le cas dans la culture de la samba, la joie et la tristesse ne sont pas des émotions vécues séparément, l’engagement politique et la fête ne sont pas antithétiques, et la danse, la musique, la poésie ne sont pas des disciplines distinctes. Dans cette création, ces dernières font plus que coexister, elles sont une seule et même démarche.

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Breque raconte

les luttes

les persécutions

les exploitations

la fête comme moyen de résistance

la joie comme une émotion complexe

le processus d’urbanisation de Rio

la marginalisation

les histoires des rues, des bars et des trottoirs

les migrations et déportations européennes, africaines, et interrégionales brésiliennes

la création qui nait du manque d’une terre natale